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Alpes, Vercors : Réveillon Trappeur en raquettes et en chiens de traîneaux - randonnée accompagnée

Code produit : NA01RVRFamille
Vercors / Diois / Dévoluy - Réveillon
Rando Accompagnée - En étoile - 4 jour(s)
A partir de 595,00 € TTC
Arcanson

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Quand les terres du Vercors revêtent leurs blancs manteaux… elles dévoilent des paysages aussi magiques qu'envoûtants.
Dans cet univers sauvage, vous n'entendrez que vos pas qui craquent sous les raquettes … et vous savourerez la glisse silencieuse de votre attelage, au cours de votre initiation à la conduite d'attelage de chiens de traîneaux.

Pour finir l'année en beauté, venez explorer ces grands espaces sauvages au cœur du Parc naturel régional du Vercors. Une ambiance exceptionnelle…
Que ce soit au cœur des forêts ou sur les crêtes, raquettes aux pieds ou en compagnie des chiens huskys, vous cheminerez hors des sentiers battus, sur les traces des trappeurs.

En point d'orgue : un délicieux menu de fête concocté par Carole et Franck, pour la soirée du Nouvel An, arrosée à la traditionnelle Clairette de Die.

L'évasion est garantie !


Les points forts de ce séjour :
• Une sortie chiens de traîneaux exceptionnelle avec des mushers professionnels et diplômés, éleveurs, propriétaires et amoureux des chiens !
• Votre hôtel aux portes de la Réserve Naturelle, dans le paisible village de Vassieux. Ambiance douillette et montagnarde.
• Un séjour des plus authentiques !

Jour 01 :

Le Grand bois
Rendez-vous devant l'hôtel au village de Vassieux à 13 h 30.
Vous avez pris soin de vous restaurer au préalable.
Court transfert vers le fond du plateau de Vassieux. Remise du matériel de raquettes et départ pour une première mise en jambes.
Traversée du Grand Bois. C'était ici le passage ancestral entre Vassieux et la petite ville médiévale de Die pour tous les échanges économiques. De là étaient expédiés tous les matériaux pour la construction de cette ville.
Retour à l'hôtel, installation dans les chambres puis dîner.
Dénivelée : + 200 m, - 200 m                  Longueur : 7 km                          Horaire : 3 h

Jour 02 :

Forêt de Nève et chiens de traîneaux*
Depuis la plaine de Vassieux, nous rejoignons le point de départ de la sortie à chiens de traîneaux. Rencontre avec les chiens et les mushers. Ces derniers nous expliquent comment mettre les harnais, atteler les chiens et les bases de la conduite d'un traîneau.
La moitié du groupe débutera cette initiation à la conduite d'attelage.
Passés les premiers instants où vous serez peut-être un peu tenus par le souci de bien faire (!), vous acquerrez rapidement l'aisance du mouvement et la décontraction viendra d'elle-même ! Derrière vos chiens, vous vous fondrez dans le paysage hivernal.
Pendant ce temps, l'autre partie du groupe découvrira, raquettes aux pieds en compagnie du guide, la forêt de Nève débouchant sur le col de Chironne.
À midi, nous nous retrouvons tous pour un super pique-nique chaud sur les peaux de bêtes. Après cette pause, les groupes inversent les activités raquette et chiens de traîneaux.
Une journée qui restera, à coup sûr, gravée dans les esprits !
Dénivelée : + 350 m, - 350 m                       Longueur : 9 km                  Horaire : 3 h 30

Jour 03 :

Le Plateau de Font d'Urle
Court transfert.
L'alpage de Font d'Urle, c'est un site d'exception ! Une immensité surplombant la vallée de la Drôme. Vous toucherez peut-être même du doigt le mont Ventoux !
Sur ce vaste plateau dégagé de toute végétation, vous vous plairez à divaguer sur les
« rondeurs » naturelles du terrain.
C'est avec des images plein les yeux que vous vous endormirez ce soir…
Dénivelée : + 300 m, - 300 m                       Longueur : 10 km                  Horaire : 5 h
Séjour du Nouvel An : À la tombée de la nuit, place au Réveillon : menu festif « maison » bien sûr, ponctué du trou « vassivain » !

Jour 04 :

Fin du séjour après le petit-déjeuner vers 9 h 30.

Nous pouvons être parfois amenés à modifier quelque peu le programme : soit au niveau de l’organisation, soit de la météo, de l’enneigement, du niveau du groupe, situation exceptionnelle de pandémie etc. Faites-nous confiance, ces modifications sont toujours faites dans votre intérêt, pour votre sécurité et un meilleur confort !

En cas de faible enneigement, les randonnées se feront à pied et l’activité de mushing sera alors de la cani-rando. Certes ce n’est pas de la conduite d'attelage sur neige, mais il demeure un vrai partage de la passion des chiens avec nos mushers-éleveurs.
L’ambiance et la luminosité hivernale seront au rendez-vous même si nous ne pouvons pas chausser les raquettes.
La montagne est très différente en hiver, les couleurs ne sont pas les mêmes que l’été, et le soleil est plus bas sur l’horizon offrant des lumières de coucher de soleil tout au long de la journée !

Les horaires ont été calculés pour un rythme de 250 mètres de dénivelée à l’heure en montée, 500 mètres à l’heure en descente et 3,5 km à l’heure sur le plat, afin de pouvoir comparer les différentes randonnées avec la même base. Il est bien sûr évident qu’en raquette, l’horaire de marche n’est qu’une indication. De bons marcheurs par neige dure trouveront les horaires surévalués, les petits marcheurs par neige fraîche trouveront les horaires nettement sous-évalués.

POUR EN SAVOIR PLUS

CARTOGRAPHIE :
IGN Top 25, 3136 ET.
 
BIBLIOGRAPHIE :
• Le Parc naturel régional du Vercors a édité divers ouvrages sur la région, dont :
- Un magnifique recueil de photos sur la réserve des Hauts Plateaux, intitulé “Vercors d’en haut”, commenté par Daniel Pennac, éditions Milan.
- Une riche collection sur des thèmes aussi variés que les routes du Vercors, la vie monastique, les ours, les contes et légendes du pays...
- Un “ livre des enfants ”, avec dessins, photos pour mieux faire comprendre à nos enfants la richesse du Vercors (sa formation géologique, la faune, la flore, l’architecture...). Titre de cet ouvrage : “ Dis, raconte-moi le Vercors ”.
• Pour une approche plus générale du Vercors, consultez le guide de François Ribard « À la découverte du Vercors » éditions Glénat.
• Enfin, l'association d'Histoire locale de Lans en Vercors a édité, à ce jour, 4 numéros des Cahiers du Peuil, dans une collection intitulée “ Jadis, au pays des Quatre Montagnes ” : vous y découvrirez la vie et les anecdotes d'un passé qui n'est pas si loin dans le temps...
 
ADRESSES UTILES :
Sites Internet :  www.vercors.fr
                         www.parc-du-vercors.fr
                         www.planete-vercors.com
- Parc naturel régional du Vercors, à Lans en Vercors : tel 04 76 94 38 29.
 
INFORMATIONS SUR LE VERCORS :
 
Le Vercors en 5 mots-clés : convivialité, nature, sport, détente, patrimoine !
Le nom « Vercors » viendrait du nom d’un peuple celte installé dans la région : les Vertacomicorii.
Les habitants du Vercors sont donc les Vertacomicoriens !
 Ce n’est qu’au début du XXème siècle que les géographes grenoblois définissent l’entité Vercors comme étant un massif montagneux.
 
 
Relief et Climat
Le Vercors est une entité rocheuse délimitée par 3 rivières : au nord et à l’ouest l’Isère, à l’est le Drac et au sud la Drôme. Le Vercors, massif situé sur deux départements, l’Isère et la Drôme, est composé de sept pays :
-       Les Quatre Montagnes au nord-est,
-       Le Royans isérois au nord-ouest,
-       La Gervanne au sud-ouest,
-       Le Royans drômois entre Gervanne et Royans isérois,
-       Le Vercors central,
-       Le Diois au sud,
-       Le Trièves au sud-est.
 
De par sa situation géographique, le Vercors subit l’influence de différents climats. Au nord, des    hivers rudes et des étés doux. Au sud, l’influence méditerranéenne adoucit les hivers et rend les étés chauds et secs.
 
Le paysage se compose de vastes plateaux entrecoupés de gorges profondes ou de crêtes. Ces plateaux sont à une altitude moyenne de 1 000 mètres. Les sommets les plus hauts sont sur le flanc est du massif. On y trouve la Grande Moucherolle (2 284 m), le Grand Veymont (2 341m) ou encore le célèbre Mont Aiguille (2 086 m).
 
Un Parc naturel régional a été créé en 1970 est couvre une surface de 186 000 hectares. Le Tétras-Lyre et la tulipe sauvage en sont les emblèmes. Au cœur du Parc, sur les Hauts Plateaux, s’étend la plus grande réserve naturelle de France qui couvre 16 600 hectares.
 
Géologie
Le Vercors est un massif calcaire constitué de sédiments qui se sont empilés pendant l’ère secondaire (-150 à – 65 millions d’années). Par la suite, la tectonique des plaques a donné naissance aux Alpes. Les roches du Vercors se sont déplacées vers l’ouest. Mais, les volcans d’Auvergne, plus anciens, ont formé un barrage. C’est pourquoi le déplacement s’est accompagné d’un plissement des roches et donne au massif sa structure en tôle ondulée : anticlinaux pour les plis en voûte et synclinaux pour les plis en creux.
 
Depuis ses origines, le massif subit les érosions chimiques, dissolution du calcaire par l’eau et mécanique par le gel-dégel. La dissolution est visible en certains endroits, car il se forme sur les dalles de calcaire des fissures, appelées Lapiaz, qui peuvent avoir plusieurs dizaines de centimètres de profondeur à plusieurs mètres.
L’eau a ainsi façonné au fil du temps des gorges profondes, des cirques majestueux, des gouffres et des grottes parmi les plus célèbres en Europe (gouffre Berger, grottes de Choranche).
Ainsi vous découvrirez des paysages des plus divers tels que falaises, prairies herbeuses, sentiers en sous-bois, cascades rafraîchissantes ou panorama à 360°.
 
Tourisme
Le tourisme a commencé à se développer avec la station climatique de Villard de Lans. Les malades, atteints de tuberculose, venaient y séjourner et se mettre au soleil et au grand air sur les larges balcons des hôtels. Les remontées mécaniques apparaissent dès 1931. Après la Deuxième Guerre mondiale, nombre de mutations vont changer la vie des habitants et des touristes : achèvement de l’électrification, ouverture de nouvelles routes. Les Jeux Olympiques de 1968 de Grenoble donnent encore un élan de médiatisation avec celles du saut à ski à Saint-Nizier-du-Moucherotte et les épreuves de ski de fond à Autrans. C’est dans ce cadre que s’est développée la traditionnelle Traversée du Vercors, course de ski de fond    - inspirée de la Vasaloppett en Suède - plus de 50 km et 2 000 mètres de dénivelées positives. De nombreuses modifications ont été apportées depuis 1968. Des variantes ont également été créées : la Vercorette pour les enfants et les 100 km du Vercors.
 
Architecture
Toute l’architecture du Vercors n’est pas identique. Elle varie en fonction de l’altitude et du climat. On retrouve tout de même certaines particularités propres au Vercors. Ainsi les maisons regroupent l’habitation et le bâtiment agricole sous le même toit. Les murs sont fait en pierre - du calcaire - et les ouvertures sont petites et orientées au sud. Le bois est très peu utilisé (malgré les ressources locales) en raison des risques d’incendie.
Le plus caractéristique de ces habitations vertacomicoriennes se situe au niveau de la toiture. Celle-ci, à deux pans, a des pentes très raides. Anciennement le chaume était utilisé. Pour la protéger du vent, on faisait dépasser les pignons au-dessus de la toiture. C’est cette forme si particulière nommée « sauts de moineaux » que l’on reconnaît l’architecture du Vercors. Les pignons en forme d’escaliers étaient recouverts de lauzes pour les protéger et éviter les infiltrations d’eau. Le chaume a, par la suite, été remplacé par de l’ardoise puis par de la tôle ou des plaques en fibrociment. Certaines toitures ont également été recouvertes de lames de bois, en épicéa de 70 cm de long appelées essendoles. Celles-ci sont superposées en trois couches successives sur la toiture.
 
Agriculture
La tradition du Vercors a longtemps été l’agriculture. La terre n’étant pas très fertile pour la culture, les Vertacomicoriens se sont plutôt tournés vers l’élevage, bovin au nord et ovin au sud. Les techniques se perdent peu à peu. C’est pourquoi dans les années 1990 des jeunes agriculteurs du pays des Quatre Montagnes relancent la race bovine du pays, « la Villarde » et en même temps un fromage reconnu AOC le Bleu de Vercors - Sassenage. C’est un fromage à base de lait de vache, pour une consommation optimale, il est affiné pendant 4 semaines. Il a une pâte non cuite et il est d’une saveur très douce.
 
La transhumance des moutons de Provence vers les alpages s’est aussi perdue. Elle se fait de nos jours en camion. Mais, tous les ans, depuis 1991, on célèbre la Fête de la transhumance ovine à Die. Pendant quatre jours, les villages revivent au rythme du passage des bergers et de leurs troupeaux qui serpentent à travers les drailles, chemins bordés de part et d’autre de lauzes posées verticalement.
 
Sylviculture
Parallèlement, on a également travaillé le bois. Mais comme il n’était pas possible de le transporter, vu le faible réseau routier et la densité de la forêt, on l'a exploité par « charbonnage » car il est plus facile à transporter du charbon que des bûches. C’est un travail dur et laborieux. Le charbon est fait à partir de la lente combustion du hêtre. Ainsi des buttes de bûches de bois étaient faites, 8 à 10 mètres de diamètre et 3 à 4 mètres de haut. Celles-ci sont ensuite recouvertes de terre (une sorte de couvercle pour éviter le tirage). Il fallait abattre les arbres, les couper, construire la butte. La combustion d’une butte et de ses 30 tonnes de bois mettait deux à trois semaines ; un homme surveillait en permanence la combustion en perçant notamment des trous dans la carapace en terre. Les hommes vivaient donc en permanence sur les chantiers, dans des huttes en bois fabriquées par leurs soins.
Les plus beaux troncs servaient de mât pour les navires. Ils étaient lancés du haut des falaises par des chemins spécifiques jusqu’à l’Isère, puis assemblés et transportés en radeau jusqu’à Marseille. Ces troncs étaient réquisitionnés par le roi.
Actuellement le bois est devenu une très bonne source de revenus pour les communes.
 
Population
Au XIXème siècle, la poussée démographique se poursuit. Le travail n’est plus suffisant pour faire vivre tout le monde. C’est en 1851 que le Vercors compte le plus fort taux de population. Il s’en suit un exode vers les villes et l’industrie. Les charbonniers italiens viennent habiter le Vercors pour trouver du travail, celui qui a été délaissé par la population locale.
 
Au début du XXème siècle, des Suisses sont embauchés sur le massif. Ils apportèrent certainement des idées pour développer l’agriculture en mettant en place des coopératives laitières ou fruitières. Les agriculteurs sont particulièrement fiers de leur vache locale : « la Villard de Lans » ou « Villarde », vache robuste qui servait d’animal de trait et donnait du lait riche en crème et une viande excellente pour les bouchers.
 
Saveurs du Vercors
Nous commençons notre tour des saveurs par le sud du Vercors :
C’est dans le Diois que s’élabore l’effervescente Clairette de Die à partir de cépage de muscat. Ce n’est pas du champagne, ni du crémant, c’est plus sucré : goûtez, vous nous en donnerez des nouvelles !
C’est aussi dans cette région ovine du sud que l’on peut savourer le picodon, fromage de chèvre à consommer très frais et fondant dans la bouche ou plus fait, avec un caractère très fort.
Remontez un peu et, entre Gervanne et Royans, vous trouverez la caillette, faite de gras et maigre de porc additionnés de fines herbes. Si votre plaisir n’est pas encore atteint, peut-être goûterez-vous aux ravioles du Royans, petit ravioli fourré au persil et au fromage.
Le Saint-Marcellin est quant à lui, comme le Bleu du Vercors Sassenage, un fromage à pâte molle au lait de vache.
De nombreuses recettes fromagères découlent du Bleu de Sassenage : dont la Vercouline, la fameuse raclette au Bleu du Vercors et la Tartibleue, la tartiflette au Bleu du Vercors.
 
Résistance : le maquis du Vercors
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le maquis du Vercors fut une importante base de la Résistance française réfugiée dans le massif du Vercors, véritable forteresse naturelle.

Rappel : 6 juin 1944, les Alliés prennent d'assaut les plages de Normandie et percent le mur de l'Atlantique. Dans le Vercors, où sont établis plusieurs camps de maquisards, le débarquement est le signal de la mobilisation contre l'occupant allemand. Les résistants, de plus en plus nombreux, rêvent maintenant de lutte ouverte.

Refuge et refus : À partir de 1940 le Vercors, situé en zone libre, est un lieu de refuge en particulier pour les victimes des mesures de discriminations politiques ou raciales du gouvernement de Vichy.
Avec l'occupation de la zone sud en novembre 1942, la montagne du Vercors devient également site de résistance pour ceux qui refusent l'idée d'une France soumise. Les réfractaires au STO, le Service de Travail Obligatoire qui envoie les jeunes Français travailler en Allemagne, viennent grossir les rangs des maquis.
Le Vercors, visible de très loin, depuis les portes de Lyon, ressemble à une forteresse naturelle de soixante kilomètres de long sur trente de large. Les résistants s'y sentent à l'abri de la répression qui sévit dans la région.

Le « Plan Montagnards » :
Mais il manque un plan, une stratégie, à ces maquisards et à ces réfractaires qui savent le combat inéluctable.
En fait ce plan existe depuis mars 41. Il a jailli dans l'esprit de deux hommes fascinés par les falaises gigantesques du Vercors. Pierre Dalloz et son ami l'écrivain Jean Prévost ont l'idée de transformer le massif en "Cheval de Troie pour commandos aéroportés".
Cette idée prend corps en janvier 1943 : le Vercors interviendrait au moment d'un débarquement allié attendu en Provence et les troupes aéroportées iraient immédiatement porter le combat sur les arrières de l'ennemi. Le projet, accepté par Jean Moulin et le général Delestraint, devient le "Plan Montagnards". Il est approuvé par le général de Gaulle et les Alliés à Londres comme à Alger.
Ce Plan est mis en œuvre par Alain Le Ray puis par François Huet,chefs militaires du Vercors en liaison avec Eugène Chavant, chef civil du Maquis.

Les camps : Dès 1943, la Résistance s'organise dans le massif. Au cœur de forêts, une douzaine de camps existent. Début 1944, ils rassemblent 400 à 500 civils et militaires, souvent très jeunes, ravitaillés par une population généralement favorable, approvisionnés en armes et en médicaments par les parachutages alliés.

Le combat : Le 6 juin 1944, l'excitation est à son comble en France et dans le Vercors, l'ordre de Londres est le signal de l'action générale. Les entrées du massif sont verrouillées. On ne laisse "monter" que les volontaires qui affluent. Ils sont 4 000, début juillet, et ils proclament la République, faisant flotter le drapeau tricolore sur un territoire déclaré "libre".
Ce massif en armes est un défi à l'ennemi. À Grenoble, le général allemand Karl Pflaum décide d'en finir. Après quelques offensives destinées à mesurer la résistance effective du maquis, notamment à Saint Nizier les 13 et 15 juin 1944 et aux Ecouges le 21 juin 1944, il lance le 21 juillet 15 000 hommes de troupe à l'assaut du Vercors. L'attaque est générale, par les routes, par les "pas", ces cols escarpés que l'on ne franchit qu'à pied, et par les airs puisque sur Vassieux se posent les planeurs à croix noires de la Waffen SS là où auraient dû atterrir les alliés. Après une semaine d'un combat acharné mais inégal, le Vercors est à genoux. Plus de 600 résistants et une centaine d'Allemands sont tués.
Quant à la population, exposée à la sauvagerie des assaillants, elle paie un lourd tribut : 201 personnes meurent dans des conditions souvent atroces, 41 autres sont déportées, 573 maisons sont détruites.
Malgré la reconstruction de nombreux bourgs et hameaux après la guerre, le Vercors garde des traces indélébiles de cette période tragique. De nombreux mémoriaux, stèles, monuments jalonnent le paysage nous rappelant cette partie de notre histoire.
 

Prochains départs

Dates et prix pour ce circuit

DATES

PRIX

Par personne

CODE

SÉJOUR

Du 26 au 29 décembre 2021

595 €

NA01RVR1

Du 29 décembre au 1er janvier 2022

645 €

NA01RVR2

Le forfait comprend

  -       l’hébergement en demi-pension  -       le repas festif du 31 au soir pour le séjour du Nouvel An -       les pique-niques (sauf J1) -       l'encadrement en randonnée -       la sortie chiens de traîneaux -       le prêt du matériel de raquettes -       les transferts prévus au programme  

Le forfait ne comprend pas

  -      le pique-nique du premier jour -       les boissons (hormis celles du Réveillon : apéritif, vin et coupe de Clairette) -       l’assurance multirisques (annulation, assistance rapatriement, interruption de séjour) -       les frais d'inscription -       le transport aller-retour au lieu de rendez-vous et dispersion -       les chaussures de marche pour les raquettes

ACCUEIL

Le jour 1 rendez-vous à 13 h 30 devant l’hôtel de Vassieux. Vos chambres seront disponibles en fin d’après-midi.
Vous avez pris soin de vous restaurer au préalable.
Merci de nous préciser votre mode d’accès lors de votre inscription
 
En cas de retard ou de problème de dernière minute, appelez le 04 76 95 23 51.
 
Accès voiture :
Coordonnées GPS : N 44.895392, et E 5.3689864
Vous être en milieu montagnard. Vous devez impérativement venir avec des équipements neige (pneus neige / chaînes).
 
*Depuis le Nord Autoroute A49 : Grenoble-Valence
Sortie n°8 St Nazaire en Royans. Continuer sur la D325a, direction St Nazaire en Royans. Arrivés au centre de St Nazaire, prendre à droite direction St Jean en Royans. Poursuivre la D76 direction Combe Laval, le Col de la Machine, Lente puis Vassieux.
 
*Depuis le Sud Autoroute du sud A7
Sortie Tain l´Hermitage, direction Romans - Bourg-de-Péage, puis St Nazaire en Royans.
Arrivés au centre de St Nazaire, prendre à droite direction St Jean en Royans. Poursuivre la D76 direction Combe Laval, le Col de la Machine, Lente puis Vassieux.
 
Co-voiturage un moyen de transport économique, écologique et convivial… au départ de chez vous ou d’une grande ville à proximité. Rendez-vous sur : www.blablacar.fr

Accès train :
Gare de Die, puis liaison Transdrôme (navette sur demande)
Horaires de train / TGV disponibles auprès de la SNCF sur www.oui.sncf ou par téléphone au 36 35 ou sur le site www.dbfrance.fr

> Puis Navette Die – Vassieux :
Il s’agit de la Navette « Transport à la Demande » : à réserver obligatoirement et au plus tard 48 h avant votre arrivée,
au 0 810 26 26 07.
Ce service fonctionne du lundi au samedi, sauf dimanche et jours fériés, de 8 h à 19 h.
Coût : environ 10 € / pers. de Die à Vassieux.

DISPERSION

Le jour 04 à 9 h 30 à votre hébergement. 
 
Retour voiture :
Coordonnées GPS : N 44.895392, et E 5.3689864
Itinéraire inverse de celui de l’aller.
 
Retour train :
Navette Transdrôme jusqu’à Die (réservation obligatoire, cf. ci-dessus), puis train depuis la gare de Die : Horaires de train / TGV disponibles auprès de la SNCF sur www.oui.sncf, par téléphone 36 35 ou sur le site www.dbfrance.fr

NIVEAU

Randonneur niveau 2 sur une échelle de 5 : 3 à 5 heures de marche par jour.
Itinéraire vallonné de 7 à 10 km ou itinéraire de montagne avec dénivelées de 200 à 350 m en montée et/ou en descente.
 
Votre randonnée :
Dénivelée moyenne : 250 m                         Maximum : 350 m
Longueur moyenne : 9 km                            Maximum : 10 km
Horaire moyen        : 4 h                               Maximum : 5 h

Pour les personnes n'ayant jamais fait de la raquette à neige, il n'y a rien de compliqué dans cette discipline, simplement selon les conditions d'enneigement, sa pratique peut être plus physique que la marche.
Pour ce séjour, sachez que l'accent est avant tout porté sur la découverte du milieu naturel.
 

SORTIE CHIENS DE TRAÎNEAUX
Aucune expérience n’est nécessaire pour la conduite d’attelage de chiens de traîneaux. Cette sortie est accessible à tous et le plaisir est garanti !
Néanmoins, sachez que la conduite d’attelage est une activité sportive, que l’on distingue du baptême où l’on est assis dans le traîneau sur les fourures.
Ici, nous serons debout sur les patins du traineau, pour accompagner la progression de notre attelage. Nous « travaillons » de pair avec nos chiens. Rien de compliqué mais il faudra en alternance pousser avec les pieds, diriger le traineau et se laisser glisser !
C’est pourquoi une bonne condition physique est nécessaire pour apprécier cette incroyable expérience.
Âge minimum : 12 ans.

Nos mushers, passionnés de traîneaux à chiens, ont été dès 1982, les précurseurs en France de la conduite d'attelage (activité plus couramment appelée "Traîneau à chiens").
Ils sont éleveurs, propriétaires et amoureux de leurs chiens !
Ils privilégient la vie dans un site authentique et magique au milieu des bois. Un art de vivre… Ils ont à cœur de vous le faire partager.
Nul doute, vous allez vivre une expérience unique !

HEBERGEMENT

Située à l’orée de la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors, l’auberge du Tetras Lyre** vous accueille sur la place du village de Vassieux.
Carole et Franck vous ouvrent les portes de leur maison, au décor montagnard.
Les chambres sont douillettes, confortables et dotées d’un balcon. La literie de très bonne qualité associée au calme de la montagne vous garantit le meilleur repos possible.
 
Hébergement en chambre de 2 ou 3 avec salle d’eau.
 
Repas :
Carole et Franck s'inspirent du terroir d'ici où d'ailleurs et proposent une cuisine adaptée au solide appétit du randonneur. Les produits locaux sont à l'honneur pour le plus grand plaisir des papilles.

TRANSFERTS INTERNES

Jours de rando : véhicule collectif. 
Jour des chiens de traîneaux : nous utiliserons les voitures personnelles pour se rendre au départ de la randonnée avec les chiens.

GROUPE

Le groupe est constitué de 7 à 14 personnes.

MATERIEL FOURNI

Nous vous prêtons raquettes à plaques et bâtons. Vous devez par contre être équipé de bonnes chaussures de randonnée.

EQUIPEMENT INDIVIDUEL A PREVOIR

Vêtements :
Les principes :
Pour le haut comme pour le bas du corps, privilégier le « multi-couches ». C’est-à-dire plusieurs épaisseurs de vêtements que vous ôterez ou ajouterez au gré de la température et de l’effort.
Par exemple :
- un sous-pull à manches longues en matière respirante
- une veste polaire
- une veste coupe-vent imperméable et respirante type Gore-Tex
Par beau temps calme, le sous-pull peut suffire. Par temps de pluie, neige ou vent, il suffit d'ajouter la veste imperméable. Par grands froids ou lors des pauses, la veste polaire est un complément indispensable.
Prévoir des vêtements qui sèchent rapidement et donc proscrire le coton. Préférez les fibres synthétiques qui permettent de rester au sec et au chaud aussi longtemps que possible.
Pensez à vous couvrir avant d’avoir froid, mais surtout à vous découvrir avant d’avoir trop chaud. La sueur est l’ennemie du randonneur, car elle humidifie les vêtements qui sont rapidement glacés lors des pauses. Ainsi, il est très rare d’effectuer une ascension vêtu d’une veste polaire.
Éviter les combinaisons de ski, trop chaudes et encombrantes.


La liste idéale : (à adapter suivant la randonnée et la saison)
- 1 bonnet
- 2 paires de gants 
- 1 tee-shirts manches courtes en matière respirante
- 2 sous-pull à manches longues en matière respirante et thermique
- 1 veste polaire
- 1 veste coupe-vent imperméable et respirante type Gore-Tex avec capuche
- 1 cape de pluie ou un sursac si vous possédez la veste ci-dessus
- 1 pantalon de trekking ou d’outdoor souple, thermique et confortable.
- 1 surpantalon imperméable et respirant type Gore-Tex
- chaussettes d'hiver (1 paire pour 2 jours de marche). Privilégier les chaussettes spécifiques randonnée type "bouclette” qui vous éviteront l’échauffement prématuré des pieds. Attention au coton pour les ampoules.
- 1 paire de chaussures de randonnée tenant bien la cheville et imperméables, à semelle type Vibram. Pensez à « tester » auparavant les chaussures neuves et celles inutilisées depuis longtemps. Proscrire absolument les bottes et après-skis qui ne permettent pas de chausser les raquettes à neige.
- 1 paire de guêtres. Si votre pantalon possède des « soufflets », cela n’est pas nécessaire
- des sous-vêtements
- 1 pantalon confortable pour le soir
- 1 paire de chaussures de détente légères pour le soir  

Équipement :
- 1 sac à dos de 35/40 litres, muni d’une ceinture ventrale et permettant idéalement d’accrocher les raquettes sur le sac si nécessaire
- 1 grand sac plastique permettant de protéger l’intérieur du sac à dos
- 1 paire de lunettes de soleil d’excellente qualité avec protection latérale
- 1 thermos ou une gourde de préférence isotherme (2 litres minimum)
- 1 gobelet en plastique pour les pique-niques
- 1 fourchette-cuillère pour les pique-niques
- des vivres de course
- 1 couteau de poche
- 1 petite pochette (de préférence étanche) pour mettre votre argent, carte d’identité, carte vitale et contrat d’assistance reçu lors de votre inscription si vous avez souscrit cette assurance ou celui de votre assurance personnelle.
- nécessaire de toilette (privilégiez l’indispensable, les petites contenances, les échantillons et les kits de voyage)
- votre gel hydro-alcoolique de poche et lingettes désinfectantes
- vos masques en quantité suffisante
- boules Quiès ou tampon Ear (facultatif)
- papier toilette
- crème solaire + écran labial
- 1 frontale ou lampe de poche
- 1 couverture de survie
- appareil-photo, jumelles (facultatif)
- si vous portez des lunettes de vue, pensez à prendre une paire de rechange

Pharmacie personnelle :
- vos médicaments habituels
- médicaments contre la douleur : paracétamol de préférence
- pastilles contre le mal de gorge
- bande adhésive élastique, type Elastoplaste en 8 cm de large
- jeux de pansements adhésifs + compresses désinfectantes
- double peau (type Compeed ou SOS ampoules)
- vitamine C
- 1 pince à épiler
- Stérilium gel (utile pour se laver/désinfecter les mains)

Et puis :
- une dose de bonne humeur et pourquoi pas une petite spécialité de chez vous à partager lors d’un pique-nique !

Portage

Rien à porter, excepté vos affaires de la journée.

Encadrement

Accompagnateur en montagne diplômé d'État, qualification raquette connaissant parfaitement le massif et un musher pour l’activité chiens de traîneaux.