Depuis les falaises du Vercors nord à celles surplombant le Diois au sud, en passant par la Grande Réserve des Hauts Plateaux, vous vivrez le Vercors dans tout son ensemble. Une aventure complète et sauvage où vous pourrez côtoyer chamois et bouquetins, mouflons et sangliers.
Jour 1 : Méaudre - Autrans - Lans en Vercors
Montée vers les crêtes de Charande pour une vue imprenable sur la chaîne des Alpes : du mont Blanc jusqu'aux Écrins. En premier plan l'Alpage de la Molière et ses « Cheminées de Fées ». Descente progressive par la Croix de Jaume vers le Val de Lans.
Dénivelée : + 800 m, - 800 m
Longueur : 18 km
Horaire : 5 h 30
Jour 2 : Lans en Vercors - Villard de Lans
Deux itinéraires au choix depuis Lans en Vercors :
- ascension du pic Saint-Michel pour une vue en enfilade de la chaîne orientale du massif jusqu'au mont Aiguille.
Dénivelée : +1 100 m, -1 100 m
Longueur : 18 km
Horaire : 6 h
- parcours en balcon par le sentier Gobert du nom de son « ingénieur traceur », offrant une magnifique vue d'ensemble sur le val de Lans.
Dénivelée : + 750 m, - 750 m
Longueur : 15 km
Horaire : 5 h
Dîner libre : ce soir, en toute liberté dans les restaurants de Villard de Lans, chaque gourmand(e) pourra choisir sa table selon ses envies !
Jour 3 : Villard de Lans - Saint-Martin-en-Vercors
À l'horizon se dessine la Grande Réserve, la plus grande de France.
En arrivant à Corrençon, vous traverserez le golf, puis vous aborderez le dédale des sentiers qui ont abrité la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cœur de la forêt d'Herbouilly vous trouverez votre gîte (prévoir un drap-sac pour cette nuitée).
Dénivelée : + 650 m, - 360 m
Longueur : 20 km
Horaire : 7 à 8 h
Jour 4 : Saint-Martin-en-Vercors - Rousset
Par le GR, vous traversez la Grande Réserve des Hauts Plateaux ; du 100 % sauvage ! Une étape qui ne vous laissera pas indifférent. La nature est omniprésente comme dans les immensités canadiennes.
Dénivelée : + 550 m, - 850 m
Longueur : 27 km
Horaire : 8 h
Jour 5 : Rousset - Die
Transfert au Col du Rousset. Une montée progressive vers le Pas des Econdus pour découvrir le Diois. À vos pieds souffle un air de Provence entre champs de lavande et vignoble. Traversée vers la cabane de Prés Peyret puis descente sur Die par le Pas de Chabrinel. C'est encore une belle partie de la Réserve.
Dénivelée : + 730 m, - 1 550 m
Longueur : 24 km
Horaire : 7 à 8 h
Nous pouvons être parfois amenés à modifier quelque peu l’itinéraire indiqué, soit au niveau de l’organisation (problème de surcharge des hébergements, modification de l’état du terrain - éboulements, sentiers dégradés - météo, etc.). Faites-nous confiance, ces modifications sont toujours faites dans votre intérêt, pour votre sécurité et un meilleur confort !
Découvrez également nos formules courtes, à caser n’importe quand dans votre planning printemps / été ! Ces deux formules « escapades », au choix, vous proposent d’effectuer une seule partie de la traversée (sur 2 ou 3 étapes de randonnée).
Attention, le Vercors laisse un « goût de reviens-y » … !
POUR EN SAVOIR PLUS
BIBLIOGRAPHIE :
• Le Parc Naturel Régional du Vercors a édité divers ouvrages sur la région, dont :
- Un magnifique recueil de photos sur la réserve des Hauts Plateaux, intitulé
“Vercors d’en haut”, commenté par Daniel Pennac, éditions Milan.
- Une riche collection sur des thèmes aussi variés que les routes du Vercors, la vie
monastique, les ours, les contes et légendes du pays...
- Un “ livre des enfants ”, avec dessins, photos pour mieux faire comprendre à nos
enfants la richesse du Vercors (sa formation géologique, la faune, la flore,
L’architecture...). Titre de cet ouvrage : “ Dis, raconte-moi le Vercors ”.
• Pour une approche plus générale du Vercors, consultez le guide de François Ribard « À la découverte du Vercors » éditions Glénat.
• Enfin, l'association d'Histoire locale de Lans en Vercors a édité, à ce jour, 4 numéros des
Cahiers du Peuil, dans une collection intitulée “ Jadis, au pays des Quatre Montagnes ” :
vous y découvrirez la vie et les anecdotes d'un passé qui n'est pas si loin dans le temps...
CARTOGRAPHIE :IGN Top 25, 3235 OT, 3236 OT et 3136 ET.
ADRESSES UTILES :
- Sites Internet :
www.pnr-vercors.fr
www.planete-vercors.com
www.vercors.com
- Parc du Vercors, à Lans en Vercors : tel 04 76 94 38 29.
INFORMATIONS SUR LE VERCORS :
Le Vercors en 5 mots-clés : convivialité, nature, sport, détente, patrimoine !
Le nom « Vercors » viendrait du nom d’un peuple celte installé dans la région : les Vertacomicorii.
Les habitants du Vercors sont donc les Vertacomicoriens !
Ce n’est qu’au début du XXème siècle que les géographes grenoblois définissent l’entité Vercors comme étant un massif montagneux.
Relief et Climat
Le Vercors est une entité rocheuse délimitée par 3 rivières : au nord et à l’ouest l’Isère, à l’est le Drac et au sud la Drôme. Le Vercors, massif situé sur deux départements, l’Isère et la Drôme, est composé de sept pays :
- Les Quatre Montagnes au nord-est,
- Le Royans isérois au nord-ouest,
- La Gervanne au sud-ouest,
- Le Royans drômois entre Gervanne et Royans isérois,
- Le Vercors central,
- Le Diois au sud,
- Le Trièves au sud-est.
De par sa situation géographique, le Vercors subit l’influence de différents climats. Au nord, des hivers rudes et des étés doux. Au sud, l’influence méditerranéenne adoucit les hivers et rend les étés chauds et secs.
Le paysage se compose de vastes plateaux entrecoupés de gorges profondes ou de crêtes. Ces plateaux sont à une altitude moyenne de 1 000 mètres. Les sommets les plus hauts sont sur le flanc est du massif. On y trouve la Grande Moucherolle (2 284 m), le Grand Veymont (2 341 m) ou encore le célèbre mont Aiguille (2 086 m).
Un Parc Naturel régional a été créé en 1970 est couvre une surface de 186 000 hectares. Le Tétras-Lyre et la tulipe sauvage en sont les emblèmes. Au cœur du Parc, sur les Hauts Plateaux, s’étend la plus grande réserve naturelle de France qui couvre 16 600 hectares.
Géologie
Le Vercors est un massif calcaire constitué de sédiments qui se sont empilés pendant l’ère secondaire (-150 à – 65 millions d’années). Par la suite, la tectonique des plaques a donné naissance aux Alpes. Les roches du Vercors se sont déplacées vers l’ouest. Mais, les volcans d’Auvergne, plus anciens, ont formé un barrage. C’est pourquoi le déplacement s’est accompagné d’un plissement des roches et donne au massif sa structure en tôle ondulée : anticlinaux pour les plis en voûte et synclinaux pour les plis en creux.
Depuis ses origines, le massif subit les érosions chimiques, dissolution du calcaire par l’eau et mécanique par le gel-dégel. La dissolution est visible en certains endroits, car il se forme sur les dalles de calcaire des fissures, appelées Lapiaz, qui peuvent avoir plusieurs dizaines de centimètres de profondeur à plusieurs mètres.
L’eau a ainsi façonné au fil du temps des gorges profondes, des cirques majestueux, des gouffres et des grottes parmi les plus célèbres en Europe (gouffre Berger, grottes de Choranche).
Ainsi vous découvrirez des paysages des plus divers tels que falaises, prairies herbeuses, sentiers en sous-bois, cascades rafraîchissantes ou panorama à 360°.
Tourisme
Le tourisme a commencé à se développer avec la station climatique de Villard de Lans. Les malades, atteints de tuberculose, venaient y séjourner et se mettre au soleil et au grand air sur les larges balcons des hôtels. Les remontées mécaniques apparaissent dès 1931. Après la Deuxième Guerre mondiale, nombre de mutations vont changer la vie des habitants et des touristes : achèvement de l’électrification, ouverture de nouvelles routes. Les Jeux Olympiques de 1968 de Grenoble donnent encore un élan de médiatisation avec celles du saut à ski à Saint-Nizier-du-Moucherotte et les épreuves de ski de fond à Autrans. C’est dans ce cadre que s’est développée la traditionnelle Traversée du Vercors, course de ski de fond - inspirée de la Vasaloppett en Suède - plus de 50 km et 2 000 mètres de dénivelées positives. De nombreuses modifications ont été apportées depuis 1968. Des variantes ont également été créées : la Vercorette pour les enfants et les 100 km du Vercors.
Architecture
Toute l’architecture du Vercors n’est pas identique. Elle varie en fonction de l’altitude et du climat. On retrouve tout de même certaines particularités propres au Vercors. Ainsi les maisons regroupent l’habitation et le bâtiment agricole sous le même toit. Les murs sont fait en pierre - du calcaire - et les ouvertures sont petites et orientées au sud. Le bois est très peu utilisé (malgré les ressources locales) en raison des risques d’incendie.
Le plus caractéristique de ces habitations vertacomicoriennes se situe au niveau de la toiture. Celle-ci, à deux pans, a des pentes très raides. Anciennement le chaume était utilisé. Pour la protéger du vent, on faisait dépasser les pignons au-dessus de la toiture. C’est cette forme si particulière nommée « sauts de moineaux » que l’on reconnaît l’architecture du Vercors. Les pignons en forme d’escaliers étaient recouverts de lauzes pour les protéger et éviter les infiltrations d’eau. Le chaume a, par la suite, été remplacé par de l’ardoise puis par de la tôle ou des plaques en fibrociment. Certaines toitures ont également été recouvertes de lames de bois, en épicéa de 70 cm de long appelées essendoles. Celles-ci sont superposées en trois couches successives sur la toiture.
Agriculture
La tradition du Vercors a longtemps été l’agriculture. La terre n’étant pas très fertile pour la culture, les Vertacomicoriens se sont plutôt tournés vers l’élevage, bovin au nord et ovin au sud. Les techniques se perdent peu à peu. C’est pourquoi dans les années 1990 des jeunes agriculteurs du pays des Quatre Montagnes relancent la race bovine du pays, « la Villarde » et en même temps un fromage reconnu AOC le Bleu de Vercors - Sassenage. C’est un fromage à base de lait de vache, pour une consommation optimale, il est affiné pendant 4 semaines. Il a une pâte non cuite et il est d’une saveur très douce.
La transhumance des moutons de Provence vers les alpages s’est aussi perdue. Elle se fait de nos jours en camion. Mais, tous les ans, depuis 1991, on célèbre la Fête de la transhumance ovine à Die. Pendant quatre jours, les villages revivent au rythme du passage des bergers et de leurs troupeaux qui serpentent à travers les drailles, chemins bordés de part et d’autre de lauzes posées verticalement.
Sylviculture
Parallèlement, on a également travaillé le bois. Mais comme il n’était pas possible de le transporter, vu le faible réseau routier et la densité de la forêt, on l'a exploité par « charbonnage » car il est plus facile à transporter du charbon que des bûches. C’est un travail dur et laborieux. Le charbon est fait à partir de la lente combustion du hêtre. Ainsi des buttes de bûches de bois étaient faites, 8 à 10 mètres de diamètre et 3 à 4 mètres de haut. Celles-ci sont ensuite recouvertes de terre (une sorte de couvercle pour éviter le tirage). Il fallait abattre les arbres, les couper, construire la butte. La combustion d’une butte et de ses 30 tonnes de bois mettait deux à trois semaines ; un homme surveillait en permanence la combustion en perçant notamment des trous dans la carapace en terre. Les hommes vivaient donc en permanence sur les chantiers, dans des huttes en bois fabriquées par leurs soins.
Les plus beaux troncs servaient de mât pour les navires. Ils étaient lancés du haut des falaises par des chemins spécifiques jusqu’à l’Isère, puis assemblés et transportés en radeau jusqu’à Marseille. Ces troncs étaient réquisitionnés par le roi.
Actuellement le bois est devenu une très bonne source de revenus pour les communes.
Population
Au XIXème siècle, la poussée démographique se poursuit. Le travail n’est plus suffisant pour faire vivre tout le monde. C’est en 1851 que le Vercors compte le plus fort taux de population. Il s’en suit un exode vers les villes et l’industrie. Les charbonniers italiens viennent habiter le Vercors pour trouver du travail, celui qui a été délaissé par la population locale.
Au début du XXème siècle, des Suisses sont embauchés sur le massif. Ils apportèrent certainement des idées pour développer l’agriculture en mettant en place des coopératives laitières ou fruitières. Les agriculteurs sont particulièrement fiers de leur vache locale : « la Villard de Lans » ou « Villarde », vache robuste qui servait d’animal de trait et donnait du lait riche en crème et une viande excellente pour les bouchers.
Saveurs du Vercors
Nous commençons notre tour des saveurs par le sud du Vercors :
C’est dans le Diois que s’élabore l’effervescente Clairette de Die à partir de cépage de muscat. Ce n’est pas du champagne, ni du crémant, c’est plus sucré : goûtez, vous nous en donnerez des nouvelles !
C’est aussi dans cette région ovine du sud que l’on peut savourer le picodon, fromage de chèvre à consommer très frais et fondant dans la bouche ou plus fait, avec un caractère très fort.
Remontez un peu et, entre Gervanne et Royans, vous trouverez la caillette, faite de gras et maigre de porc additionnés de fines herbes. Si votre plaisir n’est pas encore atteint, peut-être goûterez-vous aux ravioles du Royans, petit ravioli fourré au persil et au fromage.
Le Saint-Marcellin est quant à lui, comme le Bleu du Vercors Sassenage, un fromage à pâte molle au lait de vache.
De nombreuses recettes fromagères découlent du Bleu de Sassenage : dont la Vercouline, la fameuse raclette au Bleu du Vercors et la Tartibleue, la tartiflette au Bleu du Vercors.
Résistance : le maquis du Vercors
Rappel : 6 juin 1944, les Alliés prennent d'assaut les plages de Normandie et percent le mur de l'Atlantique. Dans le Vercors, où sont établis plusieurs camps de maquisards, le débarquement est le signal de la mobilisation contre l'occupant allemand. Les résistants, de plus en plus nombreux, rêvent maintenant de lutte ouverte.
Refuge et refus : À partir de 1940 le Vercors, situé en zone libre, est un lieu de refuge en particulier pour les victimes des mesures de discriminations politiques ou raciales du gouvernement de Vichy.
Avec l'occupation de la zone sud en novembre 1942, la montagne du Vercors devient également site de résistance pour ceux qui refusent l'idée d'une France soumise. Les réfractaires au STO, le Service de Travail Obligatoire qui envoie les jeunes Français travailler en Allemagne, viennent grossir les rangs des maquis.
Le Vercors, visible de très loin, depuis les portes de Lyon, ressemble à une forteresse naturelle de soixante kilomètres de long sur trente de large. Les résistants s'y sentent à l'abri de la répression qui sévit dans la région.
Le « Plan Montagnards » :
Mais il manque un plan, une stratégie, à ces maquisards et à ces réfractaires qui savent le combat inéluctable.
En fait ce plan existe depuis mars 41. Il a jailli dans l'esprit de deux hommes fascinés par les falaises gigantesques du Vercors. Pierre Dalloz et son ami l'écrivain Jean Prévost ont l'idée de transformer le massif en "Cheval de Troie pour commandos aéroportés".
Cette idée prend corps en janvier 1943 : le Vercors interviendrait au moment d'un débarquement allié attendu en Provence et les troupes aéroportées iraient immédiatement porter le combat sur les arrières de l'ennemi. Le projet, accepté par Jean Moulin et le général Delestraint, devient le "Plan Montagnards". Il est approuvé par le général de Gaulle et les Alliés à Londres comme à Alger.
Ce Plan est mis en œuvre par Alain Le Ray puis par François Huet, chefs militaires du Vercors en liaison avec Eugène Chavant, chef civil du Maquis.
Les camps : Dès 1943, la Résistance s'organise dans le massif. Au cœur de forêts, une douzaine de camps existent. Début 1944, ils rassemblent 400 à 500 civils et militaires, souvent très jeunes, ravitaillés par une population généralement favorable, approvisionnés en armes et en médicaments par les parachutages alliés.
Le combat : Le 6 juin 1944, l'excitation est à son comble en France et dans le Vercors, l'ordre de Londres est le signal de l'action générale. Les entrées du massif sont verrouillées. On ne laisse "monter" que les volontaires qui affluent. Ils sont 4 000, début juillet, et ils proclament la République, faisant flotter le drapeau tricolore sur un territoire déclaré "libre".
Ce massif en armes est un défi à l'ennemi. À Grenoble, le général allemand Karl Pflaum décide d'en finir. Après quelques offensives destinées à mesurer la résistance effective du maquis, notamment à Saint Nizier les 13 et 15 juin 1944 et aux Ecouges le 21 juin 1944, il lance le 21 juillet 15 000 hommes de troupe à l'assaut du Vercors. L'attaque est générale, par les routes, par les "pas", ces cols escarpés que l'on ne franchit qu'à pied, et par les airs puisque sur Vassieux se posent les planeurs à croix noires de la Waffen SS là où auraient dû atterrir les alliés. Après une semaine d'un combat acharné mais inégal, le Vercors est à genoux. Plus de 600 résistants et une centaine d'Allemands sont tués.
Quant à la population, exposée à la sauvagerie des assaillants, elle paie un lourd tribut : 201 personnes meurent dans des conditions souvent atroces, 41 autres sont déportées, 573 maisons sont détruites.
Malgré la reconstruction de nombreux bourgs et hameaux après la guerre, le Vercors garde des traces indélébiles de cette période tragique. De nombreux mémoriaux, stèles, monuments jalonnent le paysage nous rappelant cette partie de notre histoire.
ACCUEIL
Le jour 01 vers 9 h à Méaudre dans notre agence.
Si vous arrivez en retard ou en cas de problème de dernière minute,
Appelez le 04 76 95 23 51.
Accès voiture :
Coordonnées GPS du gîte Arcanson : 5° 32’ 42’’ Est / 45° 08’ 45’’ Nord
* En venant du Nord via Grenoble : prendre la sortie n°14 "St Egrève Le Fontanil, Sassenage" de l’autoroute A48. Au rond-point, prendre à droite et traverser le barrage sur l'Isère. Suivez alors la direction de Sassenage, Villard de Lans. Au rond-point de Sassenage, commence alors la montée sur le plateau par la D531.
À Lans en Vercors, prendre à droite direction Autrans par la D106. Passer le col de la Croix Perrin et redescendre. Au pied du col, prendre à gauche direction Méaudre. Le Gîte Arcanson est à 1 km sur votre droite.
* En venant du Sud via Valence : prendre l’autoroute A49 pour Grenoble. Prendre la sortie n°8 « Aire Royans-Vercors, Villard de Lans ». Puis suivre Villard-de-Lans (D 531) par les gorges de la Bourne.
Aux Jarrands, continuer votre route à gauche par la D106 pour Méaudre. Traverser le village en direction de Grenoble. Faire 2 km, le Gîte Arcanson est alors sur votre gauche, au hameau Les Gaillardes.
Attention cet itinéraire est dévié à certaines périodes de l’année (printemps et automne en général). Nous vous conseillons alors de rejoindre alors Grenoble par l’A49 et de suivre ensuite le descriptif « en venant du Nord ».
Info Routes au 08 92 69 19 77 ou www.itinisere.fr
Accès Train + Bus :
Si vous voyagez en train, nous vous conseillons d’arriver la veille. Possibilité de dormir à Méaudre, voir options.
Train ou TGV jusqu’à Grenoble puis bus, jusqu’à Méaudre.
Train / TGV pour Grenoble : Horaire disponible auprès de la SNCF sur www.oui.sncf ou par téléphone au 36 35 ou encore sur le site www.dbfrance.fr.
Bus pour Méaudre (ligne 5100 puis 5120 – arrêt Méaudre La Place). Ce bus est direct ou avec changement à Lans en Vercors selon la période.
Horaires à vérifier auprès de la compagnie de Cars Transisère au 0 820 08 38 38 ou www.transisere.fr
Le bus régulier de Grenoble à Méaudre se prend depuis la gare routière qui est attenante à la gare SNCF. Achat du titre de transport directement à la gare routière de Grenoble (6 € le trajet).
DISPERSION
Le dernier jour en fin d’après-midi à Die.
Retour voiture :
Nous pouvons vous organiser un transfert pour revenir jusqu’à votre point de départ. Voir options.
Retour Bus + Train :
Gare de Die.
Hébergement avant et après la randonnée
Si vous désirez arriver la veille ou prolonger votre séjour dans le Vercors, merci de réserver à l’avance (voir options).
NIVEAU
Randonneur niveau 3/4 sur une échelle de 5 :
5 à 7 heures de marche
Itinéraire vallonné de 20 à 35 km
Ou itinéraire de montagne avec dénivelées de 600 à 1100 m en montée et/ou en descente, parfois hors sentiers
Votre randonnée :
Randonnée pour bons et très bons marcheurs. Lecture de carte et pratique de boussole nécessaires.
Dénivelée moyenne : 840 m Maximum : 1 400 m
Longueur moyenne : 20,5 km Maximum : 26 km
HEBERGEMENT
Hôtel, gîte et auberges en chambre de 2 (sauf le J4 où vous serez en dortoir 13 lits avec sanitaires à partager). Dîners et petits déjeuners servis chauds. Draps fournis tous les soirs sauf à Saint-Martin-en-Vercors.
Supplément Chambre de 2/4 personnes + pack draps/serviette à Saint-Martin-en-Vercors : + 30 € / pers.
Repas :
Dîners et petits déjeuners servis chauds.
Les pique-niques ne sont pas fournis.
Vous pouvez les commander au moment de la réservation (voir les options). Sur votre carnet de route, vous trouverez aussi les différents points de ravitaillement.
Autre possibilité : certains hébergements peuvent vous confectionner des paniers-repas. Commandez vos déjeuners directement auprès de l’hébergement à votre arrivée à l’étape: compter entre 8 et 12 € le pique-nique (à régler directement à l’hébergeur).
Nuits supplémentaires en début ou fin de séjour, en chambre à 2 :
- à Méaudre (1/2 pension) : 77 € / personne
- à Die (1/2 pension) : 65 € / personne
GROUPE
À partir de 2 personnes.
DOSSIER DE RANDONNEE
Dans les 21 jours précédents votre départ et après réception du solde, nous vous adressons votre carnet de route (1 par groupe). Celui-ci comporte le topoguide), la feuille de route et les fonds de cartes tracés ou carto-guide (suivant parcours). Sur demande, nous pouvons aussi vous fournir la trace GPS.
Nous consulter si vous souhaitez des dossiers et cartes supplémentaires : + 60 € le dossier.
Si votre inscription intervient à moins de 15 jours du départ, votre carnet de route vous sera remis sur place.
EQUIPEMENT INDIVIDUEL A PREVOIR
Pour vos bagages transportés, choisissez un sac souple (sac à dos ou sac de voyage en bon état). UN SEUL SAC PAR PERSONNE, pas de petit bagage en plus.
Vêtements :
Les principes :
Pour le haut du corps, le principe des 3 couches permet de gérer quasiment toutes les situations :
- un sous-pull à manches longues en matière respirante (fibre creuse).
- une veste en fourrure polaire chaude.
- une veste coupe-vent imperméable et respirante type Gore-Tex.
En marchant, par beau temps calme, le sous-pull peut suffire. Par temps de pluie, neige ou vent, il suffit d'ajouter la veste imperméable. Par grands froids ou lors des pauses, la veste polaire est un complément indispensable.
Prévoir des vêtements qui sèchent rapidement et donc proscrire le coton. Préférez les fibres synthétiques qui permettent de rester au sec et au chaud aussi longtemps que possible.
Pensez à vous couvrir avant d’avoir froid, mais surtout à vous découvrir avant d’avoir trop chaud. La sueur est l’ennemie du randonneur, car elle humidifie les vêtements qui sont rapidement glacés lors des pauses. Ainsi, il est très rare d’effectuer une ascension vêtu d’une veste polaire.
La liste idéale : (à adapter suivant la randonnée et la saison)
- 1 chapeau de soleil ou casquette.
- 1 foulard ou un « buff » (tour de cou) permet de parer à toutes les solutions pour couvrir le cou et la tête, qu’il fasse chaud ou froid.
- 1 bonnet + 1 paire de gants légers (parfois, les sommets sont ventés et une petite épaisseur est la bienvenue pendant la pause casse-croûte),
- tee-shirts manches courtes en matière respirante de préférence (1 pour 2 jours de marche).
- 1 sous-pull à manches longues en matière respirante ou une chemise.
- 1 veste en fourrure polaire.
- 1 veste coupe-vent imperméable et respirante type Gore-Tex avec capuche.
- 1 cape de pluie ou un sursac si vous possédez la veste ci-dessus.
- 1 pantalon de trekking ample et confortable.
- 1 surpantalon imperméable et respirant type Gore-Tex.
- 1 caleçon (peut être utilisé le soir à l’étape).
- chaussettes de marche (1 paire pour 2 jours de marche). Privilégier la laine ou les chaussettes spécifiques randonnée type "bouclette" qui vous éviteront l’échauffement prématuré des pieds. Attention au coton pour les ampoules.
- 1 paire de chaussures de randonnée tenant bien la cheville et imperméables, à semelle type Vibram. Pensez à « tester » auparavant les chaussures neuves et celles inutilisées depuis longtemps.
- des sous-vêtements.
- 1 maillot de bain.
- 1 pantalon confortable pour le soir.
- 1 paire de chaussures de détente légères pour le soir.
Équipement :
- 1 draps-sac pour la nuitée à Saint-Martin-en-Vercors.
- 1 sac à dos de 35/40 litres, muni d’une ceinture ventrale.
- 1 grand sac plastique permettant de protéger l’intérieur du sac à dos.
- 1 paire de lunettes de soleil.
- 1 thermos ou une gourde de préférence isotherme (2 litres minimum).
- des vivres de course.
- 1 couteau de poche (type Opinel), 1 cuillère et une boîte plastique alimentaire (pour une portion de salade), si vous prévoyez de commander les pique-niques aux hébergements.
- 1 cuiller et une boîte plastique alimentaire (pour une portion de salade), si vous prévoyez de commander les pique-niques aux hébergements.
- 1 petite pochette (de préférence étanche) pour mettre votre argent, carte d’identité, carte vitale et contrat d’assistance reçu lors de votre inscription si vous avez souscrit cette assurance ou celui de votre assurance personnelle.
- nécessaire de toilette (privilégiez l’indispensable, les petites contenances, les échantillons et les kits de voyage).
- votre gel hydro-alcoolique de poche et lingettes désinfectantes
- 1 serviette de toilette qui sèche rapidement.
- papier toilette + 1 briquet.
- crème solaire + écran labial.
- 1 frontale ou lampe de poche.
- 1 couverture de survie.
- appareil-photo, jumelles (facultatif).
- si vous portez des lunettes de vue, pensez à prendre une paire de rechange.
Pharmacie personnelle :
- vos médicaments habituels.
- médicaments contre la douleur : paracétamol de préférence.
- pastilles contre le mal de gorge.
- bande adhésive élastique, type Elastoplaste en 8 cm de large.
- jeux de pansements adhésifs + compresses désinfectantes.
- double peau (type Compeed ou SOS ampoules).
- vitamine C.
- 1 pince à épiler.
- 1 tire-tiques.
- Stérilium gel (utile pour se laver/désinfecter les mains).
Portage
Rien à porter, excepté vos affaires de la journée. Vous retrouvez vos bagages tous les soirs à l’étape. Durant la semaine, nous vous demandons d'avoir un bagage par personne pas trop volumineux (60 cm maximum), dont le poids ne dépasse pas 10 kg. Nous nous déchargeons absolument de toute responsabilité en cas de détérioration de tout objet fragile (ordinateur portable, par exemple). Par respect pour les personnes qui transportent vos bagages, pensez que vous êtes en montagne, que les abords des hébergements peuvent être malaisés (escaliers, abords escarpés, etc.), que la place dans les véhicules est limitée et qu'il faut quelquefois parcourir quelques centaines de mètres entre le véhicule et l’hébergement. Avec un peu d’habitude, votre bagage ne devrait pas dépasser 8 – 10 kg, en effet : - Les journées sont bien remplies, il est inutile d’amener une bibliothèque. Il est plutôt exceptionnel d’arriver à lire un livre complet durant la semaine. - Les vêtements mouillés peuvent quasiment sécher tous les soirs à l’hébergement. Il est inutile de prévoir un change complet pour chaque jour. - Prévoyez une paire de chaussures très légères pour le soir. - Votre trousse de pharmacie doit être réduite au maximum. Dans votre sac à dos, vos médicaments personnels, quelques pansements, élastoplaste, etc. - Pour la trousse de toilette, privilégiez l’indispensable, les petites contenances, les échantillons et les kits de voyage. Proscrire les pèse-personnes !!!! - Si vous partez pour plusieurs semaines, pensez à mettre dans un deuxième sac les affaires dont vous n’aurez pas besoin durant votre randonnée. Une fois de retour, faites trois tas : ce que vous avez vraiment utilisé, ce que vous avez peu utilisé et ce que vous n’avez pas utilisé. Pour la prochaine randonnée, proscrire le troisième tas et posez-vous la question de la véritable utilité du deuxième. Nul doute que ces bonnes habitudes vous seront utiles pour vos prochaines randonnées. Ces quelques conseils ont été élaborés - en collaboration avec leur accompagnateur - par un groupe de randonneurs qui a été en butte aux remarques acerbes des hébergeurs et des transporteurs en raison de la taille et du poids excessifs de leurs bagages.